Demonstration May 1st / Manifestation 1er mai
Pl. Marie Janson, Brussels/Bruxelles, donderdag 1 mei om 14:00 CEST
Alliance du 1er mai révolutionnaire (source/source)
Le français en dessous
How many more steps?
How much longer must we be standing by before we can finally say, “Yeah, this is definitely Fascism”? Besides, do we really need confirmation?
The question we should be asking is rather how every step taken by the bourgeoisie in recent years has led us in this direction. How every crisis—economic, climatic, health-related—and every "solution" that they promote has pushed toward identity politics. The precariousness of populations, the repression of activists and young people in marginalised neighborhoods, the trivialisation of the ideas of the extreme-right all stem from the measures taken by the government in response to crises that capitalism itself has created. We are sick and tired of these crises, and we reject these so-called "solutions" that eventually only aim to widen divisions within our class, and drain us of our power.
Fascism and war once again appear to be the only way out for a capitalist system in crisis. The rise of violence leaves us in shock. We are sad, angry, and afraid, but this won’t bring us down to our knees. Faced with this escalation of violence, there is no time to merely express our outrage—it’s time to act. The State wages a permanent war on its own soil against workers, the unemployed, the precarious, gender minorities, young people, the elderly, racialized people, and undocumented individuals. Beyond its borders, it wages war against migrants, the Palestinian, the Kurdish, Sudanese, and Congolese peoples, and even against the biosphere at large. The illusion of the so-called “path of democracy” is becoming harder and harder to swallow, as imperialism reveals its true face. Capitalism is entering a stage of total war, and we no longer have the luxury of choosing whether or not to fight. The only question that matters today is how must we fight and resist against it, together.
Strong mobilisations have emerged recently—e.g. February 13th’s demonstration of class power, the movement for the total liberation of Palestine, the organization of antifascist fronts across various regions, strike pickets (Delhaize, Audi, March 8 etc.), and committees against police violence.
We must capitalize on this momentum of resistance, strengthen solidarity among ourselves, and coordinate our actions.
We cannot expect anything in our favor from those in power. We will never fall in line with their injunctions and lament over the situation, nor will we ever withdraw into ourselves. Let us remain united in the face of state violence. Let us organize, struggle, and refuse to back down.
We call on everyone to join us and stand as one against the attacks of the capitalist state.
There's no time for indignation, it's time for action.
LET’S ALL MARCH UNITED FOR A REVOLUTIONARY MAY 1ST!
Combien de pas encore?
Combien faudra-t-il encore de pas vers le fascisme pour décréter que, cette fois, on y est ? Et finalement, est-ce bien ce qui importe ?
La question qui devrait nous préoccuper serait plutôt comment chacun de ces pas ces dernières années a été fait dans cette direction. Comment chaque crise — économique, climatique, sanitaire — et chaque “solution” portée par la bourgeoisie a permis de converger vers un repli réactionnaire. La précarisation des populations, la répression qui s’abat sur les militant·e·s et sur les jeunes dans les quartiers, la normalisation des idées d’extrême droite et leur implantation dans les politiques gouvernementales sont autant de conséquences des mesures prises en réponse à des crises que le capitalisme a lui-même créées.
Tout cela ne vise en réalité qu’à diviser notre classe pour mieux régner et les solutions proposées par les réformistes ne servent qu’a refouler temporairement l’arrivée de la prochaine crise.
En Europe et au-delà, le fascisme et la guerre semblent être, à nouveau, le seul salut pour un système capitaliste en crise. L’augmentation de ces violences nous laisse dans un état de sidération. Nous sommes tristes, en colère et effrayé·e·s. Mais cela ne doit pas pour autant nous mettre à terre. Face à l’accélération de ces attaques, nous n’avons plus le temps pour l’indignation : il est temps de passer à l’action. L’État mène une guerre de classes permanente sur son territoire contre les travailleur·euse·s, contre les chômeur·euse·s, les personnes précaires, les minorités de genre, les jeunes, les vieux, les personnes racisées, les sans-papiers. Mais aussi hors de ces frontières, par ses politiques imperialistes-coloniales contre les migrant·e·s, contre les peuples palestinien, kurde, soudanais, congolais, et même contre la biosphère en général… Là où le mythe du “camp de la démocratie” est de moins en moins crédible, l’impérialisme montre son vrai visage. Le capitalisme entre dans une phase de guerre totale et nous n’avons plus vraiment le choix : la seule question qui importe aujourd’hui est de savoir comment nous allons résister, ensemble, contre lui.
De fortes mobilisations ont vu le jour ces derniers temps, avec la démonstration de force du 13 février, le mouvement pour la libération totale de la Palestine, l’organisation de fronts antifascistes, les piquets de grève (Audi, Delhaize, 8 mars, etc.) les comités contre les violences policières, etc. Nous devons investir ces espaces de résistance, renforcer la solidarité entre eux et coordonner nos actions.
Refusons de céder à cette injonction à nous replier sur nous-mêmes, restons uni·e·s face à la violence de l’État, organisons-nous, luttons, ne reculons pas. Nous appelons tout le monde à nous rejoindre pour ne faire qu’un contre les attaques de l’État capitaliste.
Plus de temps pour l’indignation, passons à l’organisation.
1ER MAI TOUTE L’ANNÉE.
https://acties.todon.nl/event/demonstration-may-1st-manifestation-1er-mai