En partenariat avec Réserves naturelles de France (RNF), nous avons mené une enquête auprès des personnes fréquentant les réserves naturelles portant sur leur perception des réserves et sur leur sentiment de contact avec la nature – sentiment dont la recherche souligne l’importance dans la relation entre espaces naturels et bien-être. L’échantillon de l’enquête, plus féminin et diplômé que la moyenne des Français, montre une bonne connaissance des réserves, et y pratique des activités n’entrant que peu en conflit avec les missions essentielles de ces dernières – la préservation d’espaces de biodiversité. Les réserves sont ainsi perçues comme apportant une plus-value d’abord écologique à leur territoire d’implantation, au prix de contraintes qui, lorsqu’elles sont ressenties, sont souvent perçues comme légitimes.
Ce public déclare un sentiment de bien-être un peu plus élevé que la moyenne, et un fort sentiment de contact avec la nature. Au sein de cette population nous sommes en mesure d’estimer une contribution positive du sentiment de contact avec la nature sur les quatre grandes dimensions du bien-être subjectif, positionnant ce sentiment de contact comme un facteur fondamental de bien-être chez ces personnes. Les réserves naturelles fournissent ainsi un gain substantiel de bien-être en plus et au-delà de leurs fonctions écosystémiques