Africa Events<p>L'<a href="https://venera.social/search?tag=Alg%C3%A9rie" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#<span>Algérie</span></a> promeut la <a href="https://venera.social/search?tag=culture" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#<span>culture</span></a> du <a href="https://venera.social/search?tag=bl%C3%A9" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#<span>blé</span></a> dans le <a href="https://venera.social/search?tag=d%C3%A9sert" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#<span>désert</span></a> du <a href="https://venera.social/search?tag=Sahara" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#<span>Sahara</span></a><br>L’une des conceptions les plus profondément enracinées – et les plus fausses – de l’humanité est que les déserts, comme le Sahara, sont secs. Il pleut peu et ils manquent d’eaux de surface, comme les lacs ou les rivières. L'agriculture n'est pas possible sur son sol.</p><p>La vérité est que sous le désert du Sahara se trouvent des océans d’eau, dont Kadhafi a déjà tenté de profiter pour promouvoir l’ <a href="https://venera.social/search?tag=agriculture" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#<span>agriculture</span></a> en <a href="https://venera.social/search?tag=Libye" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#<span>Libye</span></a> et que l’ <a href="https://venera.social/search?tag=OTAN" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#<span>OTAN</span></a> a brutalement empêché en 2011. Aujourd'hui, l'Algérie tente à nouveau de répondre à la demande de blé et de réduire sa dépendance à l'égard des <a href="https://venera.social/search?tag=importations" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#<span>importations</span></a> étrangères.</p><p>L'Algérie encourage les <a href="https://venera.social/search?tag=investissements" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#<span>investissements</span></a> dans l'agriculture <a href="https://venera.social/search?tag=saharienne" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#<span>saharienne</span></a> et encourage les entreprises publiques à participer à la <a href="https://venera.social/search?tag=culture" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#<span>culture</span></a>. Dans le projet <a href="https://venera.social/search?tag=agricole" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#<span>agricole</span></a> saharien figurent le géant du BTP Cosider, la compagnie pétrolière <a href="https://venera.social/search?tag=Sonatrach" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#<span>Sonatrach</span></a> et Global <a href="https://venera.social/search?tag=Agrifood" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#<span>Agrifood</span></a> (GAF), filiale de la holding publique <a href="https://venera.social/search?tag=Madar" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#<span>Madar</span></a>.</p><p><a href="https://venera.social/search?tag=GAF" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#<span>GAF</span></a> exploite une concession agricole de 2 000 hectares à Gassi Tuil, à proximité des puits pétroliers de Hassi Messaud, où se trouvent 20 pivots d'irrigation et 7 forages, sur les 35 prévus. Ce sont des forages de 250 mètres de profondeur qui extraient l'eau nécessaire à l'irrigation des cultures au milieu des sables du désert.</p><p>Si un pays, comme l’Algérie, est capable de creuser un puits pour extraire du pétrole, il peut en creuser un autre pour extraire de l’eau. Vu du ciel, le forage d'un nouveau puits artésien dans la concession agricole présente une ressemblance frappante avec les puits pétroliers de Hassi Messaud.</p><p>Durant les six mois de culture du blé, l'irrigation est permanente. Pour ce faire, il est nécessaire d'apporter de l'électricité au puits. En l’absence de lignes électriques, des générateurs et des motopompes assurent l’approvisionnement des gigantesques aquifères sous les sables du Sahara.</p><p>Créée par le gouvernement algérien en 2017, la concession de Gassi Tuil ressemble à une forêt de pipelines. Une équipe de techniciens installe de nouveaux pivots fournis par l'entreprise publique Anabib. Chacun d'entre eux peut irriguer 30 hectares et nécessite la mobilisation de grues de levage pour leur installation. A proximité, un engin creuse une tranchée par laquelle passera le câble électrique indispensable au fonctionnement du pivot d'irrigation.</p><p>De son côté, la Société 3A (Activité Agroalimentaire), filiale de la holding publique d'hydrocarbures Sonatrach, entend étendre les terrains dédiés aux cultures stratégiques à Gassi Tuil, avec en tête la culture des céréales et des dattiers et la culture fruitière.</p><p>Que ces entreprises publiques soient implantées dans la province de Ouargla n’est pas un hasard. La région a été le théâtre de vives protestations de la part des jeunes au chômage. Le directeur du GAF, Lotfi Boughrara, assure que « l'avenir [agricole] de l'Algérie est dans le Sahara algérien ». Selon Boughrara, cette région a le potentiel de « parvenir à l’autosuffisance alimentaire et de nourrir l’Europe ».<br>♲ <a href="https://masto.nobigtech.es/@nachocarreras/112234897575653540" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">masto.nobigtech.es/@nachocarre…</a></p>